Halloween ( qu’on peut traduire par « la veillée de la Toussaint ») est une fête originaire des îles Anglos-Celtes célébrée le soir du 31 octobre.
La fête est arrivée au 19e siècle aux États-Unis et au Canada grâce aux nombreux émigrants venus d’Irlande et d’Écosse. La fête commencera à gagner en popularité auprès de la population américaine à partir des années 1920, au moment où les fameuses lanternes creusées dans des citrouilles ont remplacé les traditionnels navets utilisés en Europe.
En quoi consiste la fête d’Halloween ?
Pour Halloween, on se déguise de manière effrayante : costume de fantôme, de sorcière, de monstre, de vampire… L’intérieur des maisons et les vitrines des magasins sont décorés avec des citrouilles, des personnages et des objets effrayants tels le cercueil, le chapeau de sorcière, la chauve souris, l’araignée, la toile d’araignée, le chat noir, etc., qui arborent les couleurs d’Halloween : l’orange et le noir. Le soir d’Halloween, les enfants sortent dans la rue et sonnent chez les gens du quartier pour réclamer des friandises en les menaçant de la célèbre formule : Des bonbons ou un sort !
Selon les familles, la soirée peut être animée par des lectures de contes horrifiques ou de poème évoquant Halloween. Les plus grands se font peur en regardant un film d’horreur ou en se rendant à une soirée déguisée.
Et en France ?
Des coutumes similaires ont existé autrefois notamment dans le Finistère : les enfants s’amusaient à creuser des betteraves au moment de la Toussaint pour faire peur aux gens du voisinage. Ils y creusaient des trous en forme de bouche, de nez et d’yeux et en éclairait l’intérieur d’une bougie.
C’est dans les années 1990 que la version moderne d’Halloween est introduite en France. Après quelques années, des confiseries, des décorations de vitrines, des paquets de gâteaux à l’effigie de citrouille et de sorcière vont rendre l’événement plus visible dans l’Hexagone. Durant les années 1990, beaucoup de gens étaient réticent à cette nouvelle fête : Les parents et les enseignants n’y voyaient qu’une fête commerciale. Et les intellectuels en dénonçaient l’aspect mercantile, preuve de plus, s’il en fallait, de l’américanisation de la société française.
Qu’en est-il aujourd’hui ?
Des soirées étudiantes sur le thème d’Halloween sont organisées chaque année. Les professeurs d’anglais préparent des cours sur le sujet et participent à sa diffusion auprès de la jeunesse. Les bars, les boulangeries, les supermarchés, les sites Internet proposent des événements qui animent cette période de l’année qui tombe entre deux moments importants : la rentrée des classes et Noël.
Dans les quartiers, certains voisins s’entendent pour ouvrir la porte aux enfants et font donc une provision de bonbons au cas où un groupe de mini sorcières sonnerait à la porte. Pas questions de recevoir un sort !
Finalement, Halloween aura mis une vingtaine d’années pour s’imposer et trouver sa place dans la société française. Aujourd’hui, plus personne ne la conteste et Halloween est devenue la troisième fête de l’année après Noël et le jour de l’An.