C’est le livre de ma soeur… à ma sœur ? C’est le livre à ma sœur ? C’est à ma sœur ? de ma sœur..
Dit-on “c’est le livre à ma soeur ou de ma sœur”
Bonne question.
On utilise “à” pour marquer l’appartenance dans quelques cas.
Cas numéro 1
Ici on va marquer l’appartenance avec “c’est” suivi de “à” suivi d’un nom ou d’un pronom.
Par exemple :
C’est à Vincent.
C’est à Madame Leduc.
C’est à moi.
C’est à toi.
Et ici, ce sont des pronoms toniques.
- C’est à moi.
- C’est à lui.
- C’est à elle.
- C’est à nous.
- C’est à vous.
- C’est à eux.
- C’est à elles.
Cas numéro 2
On utilise “à” pour renforcer un possessif.
Par exemple :
C’est sa façon à lui.
Sa technique à elle.
“Sa façon à lui” à lui renforce Sa.
Sa façon à lui qui signifie sa façon qui lui est propre.
C’est sa manière à lui de le faire. Sa technique à elle. C’est la même chose. Ici “à” renforce le possessif “sa”.
C’est sa façon à elle.
Cas numéro 3
Et enfin on utilise “à” pour marquer l’appartenance dans quelques expressions figées.
Par exemple :
une bête à bon Dieu
une barbe à papa
un fils à papa
la faute à pas de chance
Une bête à bon Dieu, c’est une coccinelle. Une barbe à papa, c’est… oui… c’est une confiserie. Un fils à papa ou une fille à papa d’ailleurs, qu’est-ce que c’est ? un enfant privilégié.
Très bien ! La faute à pas de chance, qu’est-ce que c’est ? oui… le manque de chance.
une bête à bon Dieu, une barbe à papa… vous aimez ça ? la barbe à papa ?
Une bête à bon Dieu, une barbe à papa, un fils à papa, la faute à pas de chance.
Je vous laisse le temps de faire une capture d’écran.
Voyons maintenant les erreurs fréquentes, ce qu’il ne faudrait pas dire et comment les corriger.
On y va ?
C’est la voiture à maman. C’est la voiture de maman.
C’est la faute à mon frère. C’est la faute de mon frère.
C’est le sac à ma sœur. C’est le sac de ma sœur.
C’est le livre à celui qui étudie. C’est le livre de celui qui étudie.
Voilà, c’est tout pour cette leçon.
J’espère qu’elle vous a été utile. À bientôt.